L’Union syndicale Solidaires appelle à manifester le 14 novembre ! Agissons ensemble partout en Europe pour mieux défendre nos intérêts et nos revendications, pour résister à la casse sociale et imposer d’autres choix et d’autres solutions que leur « crise ». Imposons une autre redistribution des richesses !
: 11 h A ORLEANS parvis de la cathédrale , CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa 11 h A MONTARGIS place du Pâtis CGT, FSU, Solidaires, Unsa
« Tout le rapport Gallois et même plus », c’est en ces termes que J.M.Ayrault vient d’annoncer les mesures de relance de l’activité économique. A part le rejet des préconisations sur le gaz de schiste, le gouvernement annonce une véritable cure d’austérité qui va aggraver la situation en impulsant une logique récessive. C’est un triple ralliement aux dogmes libéraux, dont on connaît l’inutilité pour satisfaire les besoins collectifs et le coût social pour les salarié-es : le soi-disant « coût » du travail et les cotisations sociales comme causes de la désindustrialisation et du chômage, la baisse des dépenses publiques et enfin l’arme de la TVA. baisse des dépenses publiques et enfin l’arme de la TVA. Quatre mesures concrétisent ce reniement en rase campagne :
Le crédit impôt recherche est maintenu et les grandes entreprises, qui sont les premières bénéficiaires, vont pouvoir continuer à empocher des sommes colossales qui, en réalité, ne sont pas consacrées à la recherche.
Le crédit d’impôt pour les entreprises, 20 milliards d’euros sur trois ans dont 10 milliards payables en 2014, offre en cadeau au patronat une baisse de 6 % du « coût » du travail, ciblée sur les bas et moyens salaires (jusqu’à 2,5 fois le SMIC). Quid de la réforme de l’impôt sur les sociétés ?
La hausse de la TVA pour 10 milliards d’euros : le taux normal passe de 19,6 à 20 %, le taux intermédiaire de 7 à 10 %, et le taux réduit baisse de 5,5 à 5 %. La reprise de cette mesure de Sarkozy est toujours aussi injuste car elle touche principalement les couches populaires, obligées de consacrer l’essentiel de leurs revenus à la consommation.
La baisse supplémentaire des dépenses publiques de 10 milliards signifie encore moins de services publics, de protection sociale, d’investissements d’avenir, et d’emplois publics. Comme pour les « pigeons », le gouvernement cède lamentablement au diktat du patronat et enclenche une spirale récessive dont les salariés-es, les chômeurs-euses et les retraités-es vont faire les frais. Il est grand temps de se mobiliser tous ensemble pour inverser cette logique économique et sociale mortifère. Le 14 novembre prochain, journée d’action à l’appel de nombreuses organisations syndicales européennes dont l’Union syndicale Solidaires, doit être le premier acte de mobilisations d’ampleur pour faire entendre nos revendications.