CultureDéclaration

Cinéma Les Carmes : Violence des échanges dans l’exploitation cinématographique

Aujourd’hui, près de deux mois après leur mouvement de grève, les salarié-e-s du cinéma Les Carmes souffrent.

Aujourd’hui, près de deux mois après leur mouvement de grève, les salarié-e-s du cinéma Les Carmes souffrent. Non seulement, ils et elles n’ont toujours pas obtenu de réponses à leurs revendications, mais ils et elles sont également de plus en plus éprouvé-e-s dans leur travail quotidien :

- Les pressions morales continuent d’être exercées par le gérant M. Bertrand Mauvy, et, situation inadmissible, se concentrent désormais sur les personnels syndiqués du cinéma ;

- Les contrats, la convention collective, le code du travail, continuent d’être méprisés par le gérant, M. Bertrand Mauvy, qui refuse d’en respecter les obligations ;

- Enfin, l’avenir du cinéma est de plus en plus incertain : les bilans comptables des années 2009, 2010 et 2011 ne sont toujours pas connus ce qui risque légitimement d’entraîner le report ou la suspension de subventions publiques.

L’Inspection du travail, la Préfecture du Loiret, le CNC ont été mis au courant de ce que continuent de subir les salarié-e-s du cinéma Les Carmes d’Orléans. La section départementale comme le syndicat national SUD Culture, l’Union départementale Solidaires Loiret, sont successivement intervenus auprès du gérant. Malgré cela, les conditions de travail se dégradent de jour en jour. Avec les salarié-e-s nous continuons d’exiger que :

- Les pressions morales exercées par M. Bertrand Mauvy cessent immédiatement ;

- Les conditions de travail redeviennent vivables au cinéma Les Carmes ;

- Toute la lumière soit faite sur la gestion comptable de M. Bertrand Mauvy ;

- L’avenir du cinéma et des emplois soient assurés.

Les salarié-e-s ont fait vivre, font vivre et feront vivre le seul cinéma d’art et d’essai indépendant d’Orléans !