CultureDéclaration

Cinéma Les Carmes My heart will go on…* (*Thème musical du film Titanic)

Si nous avons souhaité ne pas communiquer ces temps-ci afin d’apaiser les choses, si nous avons fait l’effort de ne pas répondre aux diverses provocations du gérant du cinéma, les évènements des dernières semaines ne nous rassurent malheureusement pas – Seulement voilà, force est de constater que rien n’arrête le gérant actuel, monsieur Mauvy, dans sa course effrénée… dans le mur –

Où le gérant court désespérément après les soutiens !
- Qu’il ait pensé pouvoir les trouver auprès de syndicats de salarié-es est une curieuse idée… On se souvient de la soirée organisée avec le Snes-FSU qui s’était soldée par un soutien de ce syndicat aux salarié-es. Damned, raté ! Puis l’Union locale et l’Union départementale CGT votait une motion de soutien aux salarié-es. Caramba, encore raté ! De façon très surprenante, le gérant a fait le choix de chercher à rencontrer récemment… des adhérent-e-s de SUD Culture, le propre syndicat des salarié-es ! Qu’a donc bien pu croire Mr Mauvy ? Le syndicat SUD Culture Loiret et ses adhérent-e-s réaffirment leur soutien plein et entier à la section syndicale du cinéma Les Carmes.
- Autre tentative auprès de personnes dont on ne soupçonnerait pas qu’elles accepteraient de soutenir un patron qui fait subir humiliations et violences morales à ses salarié-es. Des salarié-es contraints de saisir les prud’hommes pour harcèlement, non-paiement de salaires et d’heures supplémentaires, nonrespect des grilles de qualification de la convention collective, mais « que vous voulez vous ma bonne dame » cela importe peu, il suffira de détourner la tête et on pourra continuer à débattre des conditions de travail en Chine dans la salle délicat & scène mise à disposition par le maître des lieux… En attendant, rien n’est réglé ! Où les délais de paiement des salaires ne sont toujours pas respectés… Hé oui, aux carmes c’est simple. On commence à payer les salariés le 5, pour terminer le 11 par les femmes de ménages… logique, non ? Où les comptes ne sont toujours pas déposés… Tout le monde est suspendu au dépôt des comptes du cinéma auprès du tribunal de commerce. Simple détail technique, mais essentiel tout de même. Ce qui nous amène à une série de questions cruciales : Mais qui va payer les projecteurs de Noël, heu non, les projecteurs numériques ?